C’est à la fin des années 1970 qu’émergea l’idée que les protéines alimentaires pouvaient, en plus de leur vocation nutritive, avoir des rôles physiologiques grâce à la présence de peptides bioactifs présents dans leur séquence. Les protéines laitières sont une source particulièrement bien dotée de tels peptides porteurs d’activités diverses : antihypertensives, antithrombotiques, antioxydantes, immunomodulatrices, anti-stress, antimicrobiennes, antivirales, antitumorales facilitatrices du transport de calcium ou encore de certains oligo-éléments… La littérature fait état d’un nombre impressionnant d’études sur les peptides bioactifs pour leur bénéfice-santé et le potentiel qu’ils représentent dans le développement de nouveaux aliments de prévention/aliment-santé. Il faut cependant différencier les effets physiologiques potentiels appuyés par des études in vitro et ceux réellement démontrés in vivo chez l’animal et chez l’homme.