Le rendement protéique est la quantité brute de protéines végétales ingérées par l’animal, divisée par la quantité de protéines produites. Elle est fonction des performances de l’élevage.
Il s’agit d’un calcul théorique car il ne prend pas en compte la valeur biologique des protéines produites. En effet, contrairement aux protéines végétales, les protéines de lait (comme celles de viande ou d’œuf) ne sont pas limitées en acides aminés essentiels, il en faut donc moins pour assurer les besoins de l’homme.
La conversion des protéines végétales en protéines animales est efficace chez la vache laitière puisque, pour produire 1 kg de protéine de lait il faut environ 3,5 kg de protéines. De plus, il faut savoir que sur ces 3,5 kg, seulement 1 kg aurait pu être consommé par l’homme. En effet, la ration protéique de la vache laitière est constituée pour plus de 80 % de fourrages (herbe et maïs principalement) non comestibles par l’homme, et produits sur des surfaces où la production de céréales destinées à l’alimentation humaine n’est pas possible (surfaces non irriguées). Les vaches mangent aussi des coproduits de l’industrie alimentaire comme, des tourteaux de colza, ou encore des brisures ou des chèches de céréales que l’homme ne peut utiliser pour se nourrir. Les vaches fournissent donc des protéines de haute qualité nutritionnelle à partir de plantes non comestibles par l’homme.